Et l'on pourrait multiplier les exemples d'une telle relecture. Le chemin au désert, parfois chemin d'errance, était en même temps chemin intérieur, était la trace extérieure d'un sillon intérieur qui lentement se creusait, celui de la Révélation de Dieu à – et en – son peuple, et celui de l'Alliance. La traversée du désert était une épreuve, comme on éprouve le métal pour sa solidité. Extraits d'un exposé donné à la session annuelle du TEB (Télé-enseignement biblique) Toulouse 28 Juin 2010
Le Chemin De Dieu Passe Par L Homme Le
Mais si c'est toi, Ô mon Dieu, qui m'offre ces voix, ces visages,
Ces tables, ces compagnons, ces mains et ces cœurs fraternels,
Alors au cœur du silence et de l'absence,
Tu deviens par tous ces frères, parole et présence. Jacques Musset
Le Chemin De Dieu Passe Par L Homme Des
Mais si c'est toi, O mon Dieu, qui m'offres
Ces voix, ces visages, ces tables, ces compagnons, ces mains
Et ces cœurs fraternels,
Alors, du cœur du silence et de l'absence,
Tu deviens, par tous ces frères, parole et présence.
Le Chemin De Dieu Passe Par L'homme Pour Les
M ais si c'est toi ô mon Dieu, qui m'offres
Ces voix, ces visages, ces tables, ces compagnons
Ces mains et ces coeurs fraternels,
Alors, du coeur du silence et de l'absence,
Tu deviens, par tous ces frères, parole et présence. Jacques Musset
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Il n'appartient pas à l'homme qui marche de diriger ses pas. → Jérémie 10, 23
Les évangiles nous décrivent Jésus toujours en mouvement partout de passage. Et la métaphore du chemin est également un fil conducteur dans la bible, pour évoquer la relation à Dieu. Chemin faisant, la Bible entraîne en effet peu à peu et comme naturellement, à entendre l'expression ou les expressions liées au chemin, dans un sens métaphorique: « marcher avec (ton) Dieu », « suivre les chemins de (ton) Dieu », « marcher sur les pas de ton Dieu »
L'expression alors rend compte de la vie de l'homme, de sa conduite, de son mode de vie. Elle désigne les chemins ou les voies de Dieu (cf. Is 55, 8; Mc 8, 33; voir aussi Ps 25, 10; Dt 32, 4), souvent si étonnants, surprenants pour les hommes, ou les chemins de l'homme engageant sa vie sur la voie des commandements de Dieu (Ac 14, 16; Rm 3, 16, etc). Et les Actes des Apôtres désignent par le mot de « Voie » la façon de vivre des premiers disciples, c'est-à-dire leur façon très concrète de vivre l'enseignement de Jésus et de le laisser façonner leur vie, personnellement et communautairement, comme communauté fondée sur lui.
On dit que tu nous parles
mais je n'ai jamais entendu ta voix de mes propres oreilles. Les seules voix que j'entende
ce sont des voix fraternelles
qui me disent les paroles essentielles. On dit que tu te manifestes
mais je n'ai jamais vu ton visage de mes propres yeux. Les seuls visages que je vois
ce sont des visages fraternels
qui rient, qui pleurent et qui chantent. On dit que tu t'assois à notre table
mais je n'ai jamais rompu avec toi le pain de mes propres mains. Les seules tables que je fréquente
ce sont des tables fraternelles
où il fait bon se restaurer de joie et d'amitié. On dit que tu fais route avec nous
mais je ne t'ai jamais surpris à mêler tes pas à ma propre marche. Les seuls compagnons que je connaisse
ce sont des êtres fraternels
qui partagent le vent, la pluie et le soleil. On dit que tu nous aimes
mais je n'ai jamais senti ta main se poser sur mes propres épaules. Les seules mains que j'éprouve
ce sont des mains fraternelles
qui étreignent, consolent et accompagnent.