vers 2. 800 av. J. C. La tradition chinoise qui remonte à la nuit des temps, situe l'origine de la médecine sous le règne de trois empereurs antiques et légendaires, qui seraient à l'origine d'écrits initiateurs ainsi que de quelques autres disciplines. • Le premier empereur, FU-XI, qui selon le mythe taoÏste aurait régné au néolithique et enseigné aux hommes les "Huit Trigrammes" symboliques représentant les aspects de l'univers en mouvement composés de traits superposés, pleins ou brisés en leur milieu: - les traits pleins symbolisent le principe masculin (yang), - les traits brisés le principe féminin (yin), - l'alternance de ces deux principes - le yin et le yang - régit l'univers. Vers l'an 4000 avant J. C., FU XI fut l'inspirateur du Yi Jing (Livre des Mutations) • Le second fut SHEN NONG, connu comme "Grand Devin" (vers 2. L'empereur Shennong - Un lapin sur la lune. 800 avant J. ), auquel les Chinois attribuent l'invention d'un système de comptage à l'aide de nœuds sur des cordes. Il enseigna la culture des plantes et fut le premier à réunir sur un livre plus de cent remèdes d'origine végétale.
Empereur Chen Nung Ma
Plus tard, parti au Japon pour y enseigner le bouddhisme, il y installa aussi la culture du thé. Empereur chen nung 3. Et en Europe… C'est seulement au début du XVIIe siècle que le thé gagna l'Europe. D'abord considéré comme un médicament et parfois décrié par certains médecins, il connut un certain succès en France auprès de l'aristocratie, de la cours et des gentilshommes, parmi lesquels Louis XIV, Racine ou Mme de Sévigné. Il faudra attendre de nombreuses années avant que l'Occident ne parvienne à percer le secret de sa création et surtout pour qu'il devienne une référence sociale. Aujourd'hui, le thé est cultivé dans une quarantaine de pays tropicaux et subtropicaux et est la boisson la plus bue à travers le monde après l'eau.
Empereur Chen Nung Khong
J. relate que le chef Ai Lén, fou amoureux de la fille du roi, offrit à ce dernier une plante au breuvage merveilleux. Le roi, fortement impressionné, ordonna qu'il en soit planté dans toute la région, donnant naissance aux théiers anciens dont nos thés sont issus. La légende indienne Au VIe siècle, le moine bouddhiste Bodhidharma partit en Chine avec l'intention de convertir l'empereur Wu. Il échoua. Par dépit, il décida d'entamer une méditation sans sommeil de neuf ans. Au bout de quelques années, pris de somnolence, il mâcha distraitement quelques feuilles d'un arbuste à portée de main. Il constata aussitôt les vertus tonifiantes du thé, qui lui donnèrent la force de rester fidèle à son vœu. La variante japonaise Le même Bodhidharma, au bout de trois ans de veille, finit par s'endormir et rêver de femmes. SHEN NONG (Médecine chinoise). À son réveil, furieux, il s'arracha les paupières et les enterra. Après un certain temps, il constata que ces dernières eurent donné naissance à deux arbustes dont il mâcha quelques feuilles qui le stimulèrent pour finir sa longue méditation.
Il s'agirait du mont Changyang ( chinois: 常羊) près de Baoji où un site prétend être son tumulus funéraire ( cénotaphe). Devenu empereur, il installa sa capitale à Chen puis à Lu. Il mourut après 120 ans de règne et fut enterré à Changsha. Né près de la rivière Jiang, il est l'ancêtre du clan Jiang ( chinois: 姜). D'autres voient en Yandi un descendant de Shennong, ou estiment que SHENNONG est en réalité le nom d'un clan ou d'une tribu à laquelle Yandi se rattacherait. Herboriste et Civilisateur
I l serait né avec une tête de bovidé ( symbolisée sur ses effigies anthropomorphes par deux embryons de cornes), et selon le folklore médical un tronc partiellement transparent, détail pratique pour l'observation de l'effet des simples qu'il passait son temps à goûter. Empereur chen nung ma. On prétend qu'il absorba un jour 70 espèces de plantes toxiques. Certaines versions lui prêtent le pouvoir surnaturel de mourir et de ressusciter plusieurs fois au hasard de ses essais, alors que d'autres prétendent que sa tâche finit par lui coûter la vie et insistent sur son esprit de sacrifice.