Les autres dispositifs en faveur des quartiers prioritaires La charte « Entreprises et Quartiers » au sein de laquelle plusieurs entreprises de la Haute-Vienne se sont engagées à conduire des actions en faveur des habitants des QPPV notamment en matière d'accès à l'éducation, à l'emploi et de soutien à l'entrepreneuriat et aux services de proximité. Le prêt Entreprises et quartiers de la banque publique d'investissement (BPI) visant à soutenir les PME implantées dans un QPPV dans leur projet de développement. En complément de tous les mesures incitatives, de nombreux dispositifs ont été mis en œuvre en faveur des quartiers prioritaires, comme par exemple: Les opérations d'aménagements d'espaces commerciaux réalisés par l'EPARECA, Les investissements réalisés par la Caisse des Dépôts et Consignations, Le dispositif Cités Lab (détection des projets d'entrepreneuriat), Enfin, les entreprises situées dans les 9 QPPV de Limoges peuvent prétendre, sous conditions, aux aides régionales ou de l'Etat dans le cadre de leurs projets d'investissements et ou de recrutements.
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« Avant, c'était uniquement durant la nuit du Nouvel an. Maintenant, ce sont les week-ends, dès qu'il fait beau, ou pour en découdre avec la police… » Les tirs des mortiers de feux d'artifice, cette habitante d'un des quartiers prioritaires de Limoges les subit régulièrement, en pleine nuit, rendant sa vie et celle de ses voisins invivables. Les policiers de la brigade anticriminalité espèrent tout de même une accalmie sonore après la prise qu'ils ont réalisée, lundi 30 mai, en fin d'après-midi, dans le quartier du Val de l'Aurence. Avis sur Limoges (87), la meilleure ville ?. En visitant les parties communes d'un point de deal connu, ils ont mis la main sur de la cocaïne, de l'héroïne, du cannabis, et surtout sur deux cartons contenant vingt-sept mortiers. Soit, si l'on compte huit projectiles par mortier, un total de deux cent seize projectiles. Tous les quartiers touchés
Ces mortiers de feux d'artifice sont tirés le soir ou la nuit, non seulement pour l'aspect festif de leur explosion, mais aussi pour viser les forces de l'ordre ou les pompiers lors de leurs interventions.
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Et puis, c'est bien de témoigner, mais ensuite on se retrouve seul face au problème ». Ce n'est bien sûr pas l'attitude de tous les habitants de ces quartiers qui est pointée du doigt: beaucoup plus nombreux sont ceux qui subissent ces incivilités que ceux qui les encouragent. « Au maximum, c'est le fait d'une cinquantaine de gamins » assure un riverain de La Bastide. Une minorité qui se soucie peu de la notion de « bien vivre ensemble ». « Je ne paye pas un loyer pour cela, se plaint une habitante qui envisage de déménager. Je ne mérite pas de vivre ça ». André Lafont, 95 ans, habite dans le quartier Dautry depuis les années 50 - Limoges (87000). Des chandelles
Ce qui est appelé improprement « mortier d'artifice » est en fait une « chandelle romaine », soit un tube contenant huit projectiles, pouvant ainsi tirer huit feux d'artifice consécutifs. La vente des mortiers d'artifice est interdite aux mineurs, en Europe, et la loi dite Sécurité globale, adoptée l'an dernier, prévoit de punir les « transactions suspectes » de feux d'artifice. Mais les achats par Internet permettent facilement de contourner cette limitation.
Dautry, de la campagne au quartier «J'ai vu la construction de tous ces bâtiments, là, en face. J'ai été un des premiers locataires à m'y installer, dès que ça a été attribué. Y avait pas de confort, pas de chauffage, pas d'eau chaude. Là, il y avait une cheminée et une cuisinière pour se chauffer ». Dans son appartement du quartier Dautry, juste en face du terrain de sport, André Lafont se souvient encore de ses premières années à Limoges. Crise du logement. Il arrivait de Charente, venait à Limoges pour travailler. « À cette époque, il n'y avait pas de chambre, pas de logement. C'était difficile de se loger ». La SNCF lui avait trouvé « une chambre, du côté de Puy Imbert, dans le bâtiment des roulants », avant de le loger dans cet immeuble tout juste construit de la rue Suzanne-Valadon. « En face, il n'y avait pas encore de terrain de sport. Limoges quartier à éviter paris. C'était un marécage », se souvient celui que l'on n'a jamais appelé André mais Émile, ou Milou. Son fils Robert se souvient lui aussi de l'ambiance du quartier.