C'est une femme paradoxale à travers l'écart qu'il y'a entre son statut social et sa manière d'accéder au luxe en se prostituant (Passavant, pas d'affecte, relation intéressée). Quoiqu'il en soit, Lilian est assez complexe et paradoxale et Gide construit un personnage vicieux et manipulateur qui accompagne Vincent dans sa déroute: « le caractère de Lady Griffith est et doit rester comme hors du livre. Fiche de lecture Les Faux-monnayeurs d'andré Gide (Étude intégrale) - Collectif - Librairie Ombres Blanches. Elle n'a pas d'existence morale », c'est l'un des principaux faux monnayeurs au sens moral du récit. Un personnage fondamentalement sombre mais non sans qualités: Lady Griffith est une femme forte, toujours entourée d'hommes dans le roman, et qui use de ses charmes en permanence pour obtenir ce qu'elle désire. Si l'on retrouve dans ce personnage une certaine rudesse de caractère dans sa façon d'être autoritaire, on y découvre à travers sa relation avec Vincent une forme d'aisance sociale qui lui permet d'être une confidente hors pairs. C'est le cas lorsqu'elle partage avec lui l'épisode du naufrage de la bourgogne, épisode d'individualisme brut où elle l'incite à se méfier des autres et lui rappelant qu'il ne peut compter que sur lui même.
Les Faux Monnayeurs Fiche De Lecture D Un Article Scientifique
Les deux amants entretiennent une relation conflictuelle qui mène Vincent au péché et à la folie, tandis que Lilian meurt noyée, une mort d'ailleurs assez symbolique et lourde de sens (// descente dans les abysses, speech de Vincent sur les créatures des fonds marins)... Uniquement disponible sur
Composé de manière erratique, avec des entrées tenant parfois sur quelques lignes, parfois sur quelques pages, séparées entre elles de quelques jours ou plusieurs mois, le Journal est une œuvre hétéroclite impossible à résumer de manière structurelle. Il est cependant possible d'en dégager les idées directrices. Les faux monnayeurs fiche de lecture production communication. Le projet d'une forme novatrice
En s'opposant au réalisme, Gide espère écrire un roman qui rende compte de l'aspect foisonnant et aléatoire de la vie. Pour lui, plus on essaie de faire du réalisme, plus on s'éloigne de la réalité: les réalistes ne font que rendre l'illusion romanesque plus visible avec des romans trop précis, documentés, ancrés dans des descriptions et un cadre spatio-temporel qui musellent l'imagination et appauvrissent la complexité du drame psychologique. Au contraire, Gide préfère toucher à l'essentiel. Cela passe par un certain flou du cadre spatio-temporel, par des descriptions minimalistes et une importance accordée à la parole qui véhicule la vision subjective de chaque personnage.